vendredi 4 avril 2014

Ukraine

Ukraine en haut, presqu'île de Crimée en bas.

Les avis sont partagés :
Poutine a-t-il tort ou pas ?
Et les Occidentaux alors?

Faut-il s'étriper pour la Crimée ? Car enfin, elle est peuplée de russophones qui n'avaient rien demandé à Krouchtchev qui les a cédés à l'Ukraine en 1954. Etait-ce bien démocratique ? De Krouchtchev et de Poutine, qui est le plus démocrate ? Car enfin, c'est par un référendum que la Russie a été invitée à intervenir.
Des fois n'y aurait-il pas un brin d'idéologie dans ce qu'on nous sert comme vérité.

Pour mémoire, on s'est déjà battu pour la Crimée de 1853 à 1856 : empire ottoman, Angleterre et France contre Russie, qui a perdu bien sûr. De cette guerre datent les noms de certaines stations du métro de Paris comme Alma, Malakoff et Sébastopol.

Les esprits anglais et français étaient très remontés contre la Russie qui était soupçonnée de vouloir s'étendre, piller l'occident et avoir accès aux mers chaudes. Rien de bien nouveau donc ! Même le grand Jules Michelet décrit avec lyrisme la voracité du géant famélique qu'était la Russie. Comme toujours, "nihil novi sub sole" (Qohelet).

Grands progrès techniques: fusils à canon rayé, photographie, télégraphe... de quoi tuer mieux et fixer les horreurs pour la postérité.
Ceci dit, guerre ou pas, l'empire ottoman qui était l' "homme malade de l'Europe" n'a guère prolongé son existence.

C'est à la guerre de Crimée qu'une infirmière anglaise doit sa réputation.
Voici sa photo, à vous de l'identifier.



1 commentaire:

  1. Florence Nightingale? (la seule infirmière célèbre que je connais, je ne savais pas qu'elle était partie à la guerre)

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