samedi 12 avril 2014

Expressionisme

Ceci n'est pas un article de spécialiste.
Sautez-le si vous méprisez les ploucs, car j'en suis un (du moins en ces matières).

Otto Dix, peintre allemand qui a vécu de 1981 à 1969 : deux guerres mondiales dont la première en première ligne, quelle chance !
A peint, du moins à ma connaissance, surtout entre les deux guerres, période mercantile et sordide si on en croit sa peinture.

Exemple


Un monde de plaisir vénaux dans une Allemagne décadente : d'un côté le brillant, le tape-à-l'oeil et le strass, de l'autre des bordels sordides : tout s'achète et tout se vend.
Il ne se flattait pas lui-même non plus comme le montre cet autoportrait de 1926 et l'autre en prisonnier de guerre.











Après la 1ère guerre mondiale, il aperçoit par hasard dans un café trois gueules cassées (version allemande) qui jouent aux cartes à un jeu appelé "skat." Après '14 1.500.000 allemands étaient mutilés, dont 800.000 amputés.
D'où ce joli tableau qui n'est pas cubiste ni surréaliste, qu'il aurait pu intituler : "Après guerre." Certains lui ont reproché de n'avoir pas montré la laideur. Sans blague !


Dans la même veine, la même année: rue de Prague.


Du même tonneau, puisque nous sommes en 2014, "Flanders"


Faut-il ajouter que les nazis ne l'aimaient pas beaucoup : chassé de l'université en 1933, classé comme dégénéré en 1937, il voit plusieurs de ses oeuvres brûlées par ces princes du bon goût.

Son travail principal est constitué d'une quarantaine d'eaux-fortes rassemblées sous le titre "Der Krieg" (la guerre). Un exemple:


La suite, si ça vous chante, à l'adresse suivante : http://socks-studio.com/2012/08/04/otto-dix-der-krieg-the-war-1924/
Et en vrai, dans l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, dans le nord de la France.

Obligé de participer à la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier en Alsace.
Et puis c'est tout. Il a continué à peindre à sa façon, sans s'occuper des tendances, mouvements, écoles, modes.
C'est tout pour ce soir. Dormez bien les petits !

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