jeudi 17 avril 2014

Dix et Grünewald

Mathis d'Aschaffenbourg, surnommé Grünewald : le retable d'Issenheim* (musée Unterlinden - Colmar)


et

Otto Dix : Der Krieg (= la guerre) - (Gemälde Galerie Neue Meister - Dresde)


Dix qui avait fait la guerre, l'avait en horreur, tout comme Alain (le philosophe) en France, ou Socrate beaucoup plus tôt ou, beaucoup plus tard, Kent Anderson**, qui l'a faite au Viet-Nam par étourderie et peine encore à s'en remettre. La ressemblance entre les structures des deux oeuvres est voulue, vous vous en doutiez certainement.
Alors leur parole, leur peinture ou le prêchi-prêcha des pacifistes de salon ? C'est la répulsion qu'ils lui inspiraient, qui a poussé Kent Anderson a s'engager dans l'arme la plus dure, quitte à s''en mordre les doigts.

* Issenheim est une petite localité près de Colmar, où se trouvait le couvent des antonins qui abritait la peinture de Grünewald.
** à lire si vous aimez : "Sympathy for the devil" (même titre en français et en anglais).

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