lundi 21 avril 2014

Pâques

"Saut" pour les uns, "Passage" pour les mêmes mais un peu plus tard ; et pour les autres, beaucoup plus tard.
Après le saut de l'ange assassin, les Hébreux ont dû se dépêcher de changer de crêmerie, d'où la recommandation de manger du pain sans levain (pas le temps de le laisser lever), d'avoir les sandales aux pieds, de mettre sa ceinture (et sans doute sa gourde) et d'avoir le bâton de marche au poing.

un coup de bâton et voilà le travail ! (version Ben Hur & Co)
idem version Chagall
Après ça, se dépêcher de vider les lieux parce que, ange ou pas, ça devient craignos en Egypte (d'ailleurs je me demande pourquoi l'ange n'assure pas la suite ; tout ça ne fait pas fort sérieux).
On court, on court et puis zut ! il y a la mer (rouge ou des joncs ou n'importe, c'est beaucoup d'eau quand même). Que faire ? Moïse et son bâton ? OK on lui fait confiance mais c'est quand même risquer sa peau: avec l'eau on ne sait jamais ; d'ailleurs les poursuivants égyptiens vont en faire l'expérience. Et de l'autre côté, c'est la terre promise, la vie sauve.






Risquer le tout pour le tout (en clair: risquer sa peau) avec l'assurance - sans preuves - que ça ira mieux de l'autre côté. Et ça marche ! (enfin, on l'espère...)

et comme ça, ça va mieux ?

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