Cristoforo Colombo était génois, c'est-à-dire citoyen de la république de Gênes car l'Italie n'existait pas à l'époque. Il est né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 (c'est le plus long accouchement de l'histoire, ou c'est l'état civil ou alors une affaire de rectification de calendrier... à vous la recherche).
Tout génois qu'il était, c'est chez les souverains d'Espagne qu'il a trouvé ses sponsors (anachronisme linguistique).
Lors d'un repas après sa découverte d'une nouvelle route vers les Indes (il n'a - semble-t-il - jamais su que c'était un nouveau continent), un convive aurait commenté sa découverte d'une nouvelle route vers les Indes : "Facile, il suffisait d'y penser !" Sur quoi Colomb l'aurait mis au défi de faire tenir un oeuf dur sur la pointe. La suite est connue.
Mais l'histoire tout entière serait apocryphe ; en fait elle concernerait Filippo Brunelleschi (citoyen de Florence, probablement), dont on aurait mis en doute le réalisme des plans de la coupole de la basilique San Lorenzo (dont la forme est ovoïde; ovoïde, oeuf, à cela aussi il aurait fallu penser). La suite est la même que pour Christophe Colomb (saviez-vous qu'il était aussi goutteux et avait la vue basse ?).
Pour simplifier encore, même l'histoire de Brunelleschi serait aprocryphe. Elle aurait pour auteur Girolamo Benzoni.
En fait dans les deux cas, un trait de génie, auquel personne ne croit pas (ou ne veut croire, par jalousie, envie, conformisme...).
L'artiste pense ce à quoi personne n'a jamais pensé, ce qui dé-range.
Merci à Jean-Claude Bologne de qui proviennent - en partie - ces précieuses informations.
Ceci dit, j'ajoute un commentaire de mon cru : il y a ceux qui causent et ceux qui agissent ; entre les deux un abîme.
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