« […] vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien, je
vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J’aurais
beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, s’il me manque
l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau […] avoir toute la science des mystères et toute la
connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute
ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me
manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience ; l’amour
rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se
gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas
son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il
ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui
est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout,
il endure tout. L’amour ne passera jamais. »
épitre aux Corinthiens, par Paul de Tarse
(Extrait de « Comment peut-on être
catholique ? » par Denis Moreau)
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