"Es-tu d'accord avec tous les points?
Certains me semblent évident, d'autres (comme le courriel et tout le vocabulaire informatique francais, seule langue a refuser encore et toujours l'envahisseur) est plus une matière de goût je trouve."
Et ma tardive réponse avec quelques ajouts et interpolations
Avec un peu de retard, voici le fruit de réflexions (un peu) plus détaillées.
La liste en question comporte bien des points fort utiles, tels que le rappel des bienfaits de la politesse.
Quant au "franglais" dans certains domaines (le mot vient du titre d'un livre de René Etiemble, déjà ancien, aussi ancien que le mal), il me paraît souvent masquer une réelle compréhension de ce qu'on fait, une paresse à rechercher le mot français équivalent (ou simplement l'ignorance de sa propre langue), ou encore un manque d'inventivité (l'invention suppose aussi un travail de réflexion).
En outre, c'est souvent un snobisme (les initiés et les "autres") et une opacité dont les spécialiste du marché ("marketing") font volontiers usage pour déconcerter et impressionner ("bluffer") leur clients par leur fausse compétence. Enfin c'est aussi une forme de politiquement correct : ne dites pas PDG mais CEO, ne dites par "personnel" mais HR...
Ceci dit, je ne contrains personne à penser comme moi mais je ne joue pas ce jeu-là, ou alors le moins possible et seulement "à l'insu de mon plein gré" (citation).
Tout autre avis est bienvenu, ainsi que les tuyaux pour faire apparaître les commentaires dans le corps du blog et non sur gmail.
Je suis d'accord qu'il est important de préserver la langue, surtout pour tout ce qui est culture, écriture et pensée. Et employer des mots anglais pour se faire valoir ou obfusquer le sens du discours n'est évidemment pas brillant.
RépondreSupprimerPar contre, en informatique, l'anglais est la Lingua Franca (et voilà de l'italien), la langue d'échange de fait. Les communautés d'informaticiens sont internationales, les discussions ont besoin d'une langue commune, ce qui permet au gens intelligent de tous horizons d'échanger des idées.
Les français ont très longtemps résisté à cette notion - ce qui voulait dire qu'ils avaient un écosystème fermé, ayant toujours un an de retard sur le reste (les bouquins devant être traduits). Une connaissance allemande visitant Lyon a dit qu'il avait essayer de rencontrer des programmeurs locaux via le biais d'un "canal IRC" (sorte de chat) local - histoire de boire un verre ou échanger des présentation, et s'était vu rabrouer sèchement parce qu'il avait écrit son message en anglais "on ne parle que français ici".