lundi 26 août 2013

"On n'est pas sorti de l'auberge"

Qui fait penser au film "L'auberge rouge", de Claude Autant-Lara  avec Fernandel et Françoise Rosay entre autres.
Et laisse dans l'oubli la véritable auberge où se seraient déroulés de sinistres forfaits, et qui n'a rien de fictifs, encore que...

Il s'agit de l'auberge de Peyrebeille, dans le nord de l'Ardèche où souffle la burle (c'est le nom d'un vent d'hiver, de sinistre réputation).
Elle se trouve sur la route qui relie Le Puy-en-Velay à Aubenas, au bout du plateau archéchois. Les aubergistes et leur valet y auraient dépouillés et assassinés une cinquantaine de voyageurs. Comme c'était la seule auberge à la ronde, les voyageurs étaient contraints d'y faire halte, "ad vitam aeternam", du moins si on en croit la justice. Les trois coupables ont été décapités sur les lieux, et une stèle érigée pour commémorer les faits.
Certains contestent les faits : il n'y aurait eu qu'un seul mort, retrouvé dans un ravin, à dix kilomètres de l'auberge, où il n'est même pas certain qu'il ait séjourné. Mais dans le pays la culpabilité des aubergistes ne fait guère de doute.

Il paraît toutefois que l'expression "n'être pas sorti de l'auberge" n'aurait rien à voir avec cette histoire. En argot, auberge signifierait prison; n'être pas sorti de l'auberge, c'est devoir rester en un lieu où on est détenu contre son gré.

Pour la route : l'affiche du film avec la tête de Fernandel en moine pas très catholique





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire