Dithyrambe - Διθυραμβος
Viendrait du grec δι-θυρα = double porte, qui désigne Dionysos, entré
dans la vie par une double porte ; la mère de Dionysos, appelée Sémélé,
séduite et fécondée par Zeus, lui avait demandé de pouvoir le contempler, ce
qui impossible à qui tient à la vie ; qu’à cela ne tienne, l’imprudente a
bien sûr tenté le coup. Sur quoi Zeus n’a vu d’autre moyen de sauver l’enfant
sorti du sein de Sémélé, que de l’enfermer dans sa cuisse jusqu’à sa naissance.
D’où l’expression « se croire né / sorti de la cuisse de Jupiter* ».
À l’origine cantique
en l’honneur de Dionysos (dieu de la vigne, d’où l’état des choristes à l’origine
et sans doute encore longtemps) entonné par des choristes mâles déguisés en
satyres, accompagné d'un hautbois à double corps (appelé aulos, que joue un aulète) sous la direction d’un choryphée, qui est à l’origine de la tragédie
grecque.
Par extension louange
enthousiaste, le plus souvent exagérée, pompeuse et emphatique. Et en pratique il ne reste que l'adjectif : dithyrambique.
A noter : si "louange dithyrambique" est un pléonasme vicieux (à ne pas confondre avec un pléonasme de style, utilisé pour renforcer une image), "propos dithyrambique" est correct.
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A cette expressions BCBG, je préfère "ne pas se prendre pour une roue de vélo" ou "~ pour la queue de la poire". Si la caque sent toujours le hareng, pourquoi vouloir à tout prix sentir autre chose, je vous le demande.
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