C'est un boustrophédon inversé ou, si vous préférez, un boustrophédon au carré, à la puissance 2.
Boustrophédon vient bien entendu du grec ; quand c'est long, c'est grec ; si vous en doutez essayez de caser le nom "Papadiamantopoulos" sur un formulaire continental et vous m'en direz des nouvelles.
Boustrophédon vient de deux mots : βους (boeuf) et στροφος (tourner), je vous fais cadeau du "don".
Il paraît que certains textes des temps anciens étaient écrits en boustrophédon : la 1ère ligne de gauche à droite, la seconde de droite à gauche et ainsi de suite.
Rien ne vaut une image, la voici
Ni un exemple, le voici.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
.egamorf nu ceb nos ne tianeT
Maître Renard, par l'odeur alléché,
: egagnal ec sèrp uep à tnit iuL
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
! uaeb zelbmes em suov euq ! iloj setê suov euQ
Sans mentir, si votre ramage
,egamulp ertov à etroppar eS
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
; eioj ed sap tnes es en uaebroC el stom sec A
Et pour montrer sa belle voix,
.eiorp as rebmot essial ,ceb egral nu ervuo lI
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
ruettalf tuot euq zenerppA
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
" .etuod snas ,egamorf nu neib tuav noçel etteC
Le Corbeau, honteux et confus,
.sulp tiardnerp y'l en no'uq ,drat uep nu siam ,aruJ
Un dernier, moderne celui-là, pour la route ?
"Esope reste ici et se repose" (Maître Capelovici).
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