Les quatre vents principaux portaient de bien jolis noms ; jugez-en plutôt :
- du nord venait Borée
- du sud venait Notos
- de l'est venait Euros
- et de l'ouest Zéphir.
Leur patron s'appelait Eole, qui les tenait enfermés dans des outres qu'il n'ouvrait que sur ordre du grand patron, Zeus soi-même, sous peine de catastrophe.
Ulysse l'a un peu mis à contribution pour rentrer chez lui ; il est vrai qu'il n'en était pas à une irrégularité près.
Et Jean de La Fontaine en a saupoudré ses fables.
Suivant les mouvements d'humeur des auteurs, les vents ont été considérés comme des forces constantes ou imprévisibles, bénéfiques ou maléfiques.
En témoignent nombre d'expressions françaises :
- "Quel bon vent vous amène ?"
- "Un vent de panique, d'enthousiasme, de colère..."
- "Avoir vent de quelque chose"
- "Petite pluie abat grand vent"
- "Contre vents et marées"
- "Le vent tourne"
- "Sentir le vent du boulet"
- "Etre dans le vent"...
Le sujet est inépuisable ; tous les peuples et toutes les langues ont leurs vents : simoun, mistral, tramontane, foehn, chinook, vent d'autan, balaguère, harmattan, sirocco, bise, alizé, suroît, moussons, aquilon, brise, noroît... (liste très partielle)
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