Pour changer, une photo d'introduction, celle de Hassan El Banna, instituteur égyptien, né en 1906 et assassiné en 1949, l'année où Marie-Claude et moi venions au monde.
Sous ses dehors modestes, cet homme a lancé en 1928 un mouvement qui donne toujours du fil à retordre à des dizaines de gouvernements, celui des Frères musulmans; il est aussi le grand-père de Tariq Ramadan.
Les Frères musulmans ont compté dans leur sein des personnalités importantes, telles que Gamal Abdel Nasser et Hanouar El Sadate, qui tous deux les ont ensuite combattus ; c'est un membre de la confrérie qui a abattu Sadate lors d'un défilé militaire.
Deux branches la constitue: une officielle dont nous entendons parler et une plus secrète et plus agressive.
Si le sommet de la confrérie, sous la direction de cheikh Hassan al Hodeibi (successeur de El Banna en 1951), dit avoir renoncé à la violence, la base considère toujours comme son devoir d'en faire usage. Son théoricien est Saïd Qotb, mort à 60 ans en prison, par pendaison.
Si le coeur vous en dit, lisez l'article auquel mène le lien ci-dessous, écrit par un égyptien sur un ton modéré mais clair. A le lire, on se dit que les Egyptiens ne sont pas sortis de l'auberge.
http://paris-international.blogs.la-croix.com/la-face-sombre-des-freres-musulmans-egyptiens/2013/10/15/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire