jeudi 14 décembre 2017

HERODOTE Climat La guerre façon Churchill ("1. Faire la guerre - 2. Faire la guerre - 3. Faire la guerre")

Climat
La guerre façon Churchill

Nous avons le plus grand mal à admettre le lien entre notre mode de vie et le réchauffement climatique en cours car nous craignons de devoir renoncer à ce qui fait l'agrément de nos existences : l'énergie bon marché, les sorties en automobile, les voyages en avion, les plats cuisinés pas chers etc. 
Nous préférons en conséquence incriminer la « surpopulation »Illusion !...
Les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du dérèglement climatique sont pour l'essentiel dues à l'american way of life tel qu'il s'est imposé après la Seconde Guerre mondiale à l'ensemble des pays développés, européens d'abord, asiatiques ensuite, au total moins de deux milliards d'humains (*).
C'est ainsi que si les quatre cinquièmes les plus pauvres de l'humanité disparaissaient aujourd'hui, le réchauffement climatique se poursuivrait presque au même rythme ; si le cinquième le plus riche disparaissait, il s'interromprait immédiatement.
Nous verrons ci-après qu'il existe une alternative moins douloureuse. Conforme à l'économie de marché, elle consiste à faire payer l'énergie à son « juste prix » sans léser personne.
Illusions techniciennes
Tels des pyromanes-pompiers, les possédants et les ingénieurs à l'origine du désastre actuel proposent d'y remédier par la technique : ne changeons rien à notre mode de vie ; étendons-le même à l'ensemble de la planète mais apportons-lui quelques corrections à la marge et suggérons aux États d'investir massivement dans la recherche et le développement d'énergies « propres » ou de techniques palliatives !
Cette approche technicienne a tout pour plaire ; c'est pour cela qu'on l'aime et qu'on s'y accroche sans discuter de sa pertinence :
- les citoyens ordinaires se rassurent à bon compte : pas besoin de revoir notre mode de vie ; il suffit de manifester notre civisme écologique en triant consciencieusement nos déchets et en achetant un véhicule hybride.
- pour les grands patrons de l'industrie, loin d'être une menace, le réchauffement climatique devient une « nouvelle frontière » pleine d'opportunités capitalistiques ; de quoi remédier à la panne d'investissements dans nos sociétés vieillissantes qui se meurent d'ennui.
- les gouvernants peuvent sans remords poursuivre leur politique d'affichage, si rentable d'un point de vue électoral : d'un côté, on lance de belles phrases sur l'écologie (« Make our planet great again »), de l'autre on poursuit les investissements dans des infrastructures aussi démesurées qu'énergivores (TGV, aéroports, centres commerciaux...) ; pourquoi se priver puisque les énergies renouvelables seront « bientôt » disponibles à gogo ?
En attendant, nous nous réjouissons de nos succès dans le tri et l'incinération des ordures ménagères... Désolé, c'est que nous ne réfléchissons pas à leur effet négatif sur l'environnement, la biodiversité et le réchauffement climatique ! 
- incinération des déchets :
L'incinération des déchets organiques (aliments) ajoute du CO2 dans l'atmosphère et surtout détruit le carbone le plus utile à la vie, celui dont est composé l'humus à la surface du sol (*).
Une solution plus pertinente est le compostage de tous les déchets organiques. Si elle est délaissée par la classe dirigeante, ce n'est pas par bêtise mais par calcul : l'incinération génère beaucoup plus de profits que le compostage pour les entreprises qui s'en occupent ; d'autre part, la destruction des sols agricoles oblige à recourir à des engrais chimiques en quantité de plus en plus grande, avec là aussi de fructueux profits à la clé.
Côté énergies renouvelables, cessons de nous illusionner. Ces énergies sont encore très loin de répondre à nos attentes, qu'il s'agisse des éoliennes ou encore des panneaux photovoltaïques : toutes ces solutions requièrent des technologies elles-mêmes très coûteuses en énergie comme la métallurgie du silicium ou des terres rares ; elles réclament aussi des techniques de stockage (batteries) encore très insuffisantes.
- éoliennes :
Les éoliennes, par exemple, tournent quand il y a du vent, autrement dit, le plus souvent, par temps frais et doux, quand les centrales nucléaires suffisent amplement aux besoins de chauffage.
Ces éoliennes sont à l'arrêt pendant les périodes de grand gel, au seul moment où elles seraient vraiment nécessaires. Sans la possibilité de stocker leur énergie pour l'utiliser à ce moment-là, elles n'ont aucune utilité si ce n'est d'enrichir leurs fabricants et installateurs au détriment des contribuables.
- automobiles :
En matière d'automobiles, on peut rêver d'un monde où ne rouleraient plus que des véhicules électriques. Mais à supposer que soit résolu le stockage de l'énergie, il faut considérer aussi le coût environnemental et énergétique de la fabrication des voitures elles-mêmes : une voiture, c'est une tonne de matériaux de haute technologie (terres rares, composites et aciers spéciaux) destinée à être utilisée au grand maximum 5000 heures (500 000 kilomètres parcourus).
L'automobile, c'est aussi, dans les zones urbaines, environ 40% de surface goudronnée rien que pour elle ! Bien plus que les humains, les automobiles sont le principal facteur de saturation des villes (espace, bruit, pollution de l'air). Des villes comme Paris (20 000 hab/km2) seraient des havres de paix et de tranquillité sans la circulation automobile qui permet pour l'essentiel à des personnes se déplaçant seules dans des monstres d'une tonne de circuler à une vitesse à peine supérieure à celle d'un piéton ou d'un cycliste !
« compensation carbone » :
La dernière entourloupe du marché est la « compensation carbone » : des compagnies aériennes s'engagent par exemple à financer des opérations de reforestation pour compenser leurs émissions de carbone ! Dans les faits, ils ne compensent rien car le kérosène qu'ils ont brûlé l'est définitivement et les forêts qu'ils replantent auraient pu l'être de toute façon sans leur intervention, simplement par une limitation réglementaire des déboisements au profit de plantations industrielles.
Le plus grave tient dans l'extension accélérée de notre american way of life à de nouvelles populations (Inde, Chine intérieure, Indonésie, Brésil etc). Si importants que soient les progrès en matière de performance énergétique, ils sont largement annulés par l'élargissement du cercle des consommateurs-prédateurs.
Miracle du marché
Une fois écartées les illusions techniciennes, l'objectif ambitieux et nécessaire de diviser par quatre nos émissions de carbone implique une remise en question de notre mode de vie organisé autour de la voiture, de l'avion et de l'énergie (trop) bon marché.
Les plus gros efforts seront requis dans le transport (automobiles, fret routier et avions), principal poste de consommation énergétique :
- en remodelant les villes pour permettre à chacun de s'y épanouir sans l'obligation de posséder une voiture (*),
- en luttant contre l'étalement urbain et en dissuadant les jeunes ménages de fuir loin des villes et des bourgs, dans des zones pavillonnaires coûteuses en frais d'exploitation et en déplacements tant pour la collectivité que pour les habitants,
- en renversant aussi la vapeur en ce qui concerne le tourisme aérien.
D'une manière plus générale, dans le tertiaire, l'industrie et le logement comme dans les transports, il sera surtout nécessaire que les entreprises et les particuliers engagent de sérieuses économies d'énergie.
Qu'il s'agisse des transports, du logement ou de l'industrie, tous les efforts, pour être crédibles et effectifs, doivent être précédés par une très forte augmentation du prix de l'énergie. Ainsi chacun, guidé par son intérêt, se portera naturellement vers des solutions alternatives économes en énergie.
La technique permettant aujourd'hui de produire l'énergie à des coûts très bas, qu'il s'agisse d'électricité nucléaire ou d'énergie d'origine fossile, c'est seulement par des taxes dissuasives qu'on peut élever son prix et encourager particuliers et entreprises à l'économiser. Disant cela, nous ne faisons qu'appliquer les enseignements les plus classiques de l'économie politique.
Mais peut-on accroître la pression fiscale sur les entreprises et les particuliers ? Non ! C'est pourquoi nous préconisons que le produit des taxes sur l'énergie soit intégralement redistribué à l'ensemble des particuliers sous la forme d'une allocation forfaitaire ! Ainsi chaque citoyen aura le loisir de réviser ses choix de consommation sans baisse de son pouvoir d'achat (en moyenne). Voyons cela de plus près... 
Question de volonté
Si l'on convient que le réchauffement climatique est un défi comparable à une guerre mondiale, il faut le combattre à la manière dont Clemenceau en 1917 ou Churchill en 1940 ont combattu leurs ennemis, avec un programme politique en trois points, pas un de plus : « 1) je fais la guerre ; 2) je fais la guerre ; 3) je fais la guerre ! »
Ce programme professé par des hommes d'État déterminés est l'antithèse de la politique du compromis : « Et en même temps... »
Il signifie concrètement de considérer que les politiques sociale, économique, éducative... doivent être subordonnées à cet effort de guerre. Par exemple :
- on évite de construire hors des villes si l'on veut éviter aux habitants un usage quotidien de l'automobile dans les décennies à venir,
- on n'investit pas dans de nouvelles autoroutes ou de nouveaux aéroports si l'on admet que l'on ne devra plus dans deux décennies rouler ou voler autant qu'aujourd'hui.
- on ne subventionne pas les cultures de céréales à des fins énergétiques (biocarburants) si l'on croit réellement à une réduction prochaine de l'usage de l'automobile...
En d'autres termes, 1) aucune mesure n'est opportune si elle ne s'intègre pas dans la prévention du réchauffement climatique, 2) toute mesure qui contredit un tant soit peu cet effort de guerre est inopportune.
Cette guerre-là peut-elle être engagée au niveau d'un pays et d'un seul ? Oui, dans un premier temps, de même que l'Angleterre de Churchill a combattu Hitler seule pendant un an (1940-1941), préparant le terrain aux Américains et aux Soviétiques.
Il vaut mieux partir seul qu'attendre un illusoire consensus planétaire.
À ceux qui, malgré tout, ne jurent que par la concertation internationale, le fameux protocole signé à Kyoto en 1997 en montre les limites : l'Inde et la Chine ont été dispensées de l'appliquer ; les États-Unis l'ont boudé et les Européens qui l'ont, eux, ratifié ne l'ont pas mieux respecté que les autres !
Quant à l'accord de Paris en 2015 (COP 21), on voit comment l'élection de Donald Trump a suffi à l'étrangler... De toute façon, ce protocole et cet accord, fruit de multiples compromis, n'auraient au mieux réduit que de quelques dixièmes de degrés Celsius le réchauffement à venir.
Des incitations à agir dans le sens de l'intérêt général
La guerre ? Soit ! Mais n'avons-nous pas déjà tout essayé en matière d'environnement ?... Nous avons multiplié les lignes Maginot et les défilés martiaux mais nous n'avons encore rien fait pour réorienter notre mode de vie dans le sens d'une plus grande sobriété énergétique !
- Je vous voir venir. Vous voulez réintroduire le rationnement ? Militariser l'économie et la société ?
- Bien au contraire, je propose un retour au libéralisme des « Lumières », fondé sur l'incitation positive : l'État définit l'intérêt général et fait en sorte, par une fiscalité et des lois bien orientées, que l'intérêt égoïste de chacun, particulier ou entreprise, rejoigne l'intérêt général. Cette démarche est à l'opposé du néolibéralisme contemporain, avec des États qui jouent la mouche du coche et s'agitent sans succès.
La guerre contre le réchauffement climatique doit ainsi passer par des mécanismes législatifs, réglementaires et fiscaux qui ne lèsent personne mais convainquent chacun de son intérêt à modérer sa consommation d'énergie et à réformer ses choix de vie.
Pour être acceptées par l'opinion, toutes les mesures pénalisantes doivent être assorties de contre-mesures positives. Des exemples ?
- moduler la taxe d'habitation sur les logements et les bureaux en fonction de la qualité du bâti : les particuliers et les entreprises qui isolent leur bâti et lui assurent aussi une ventilation naturelle contre la canicule peuvent n'avoir rien ou presque à payer.
- remplacer dans les aéroports la taxe sur chaque passager par une
taxe sur chaque décollage, proportionnée à la quantité de kérosène emportée et au bruit extérieur : une façon d'inciter les compagnies à mieux remplir leurs avions et épargner les oreilles des riverains.
- dans la construction de logements, élargir les prêts bonifiés  à la rénovation de logements anciens pour encourager les particuliers à s'installer dans les
centres-villes ou les villages plutôt que construire une maison neuve en plein champ (avec l'obligation d'une voiture par adulte)...
Vers des villes (presque) sans voiture
En matière urbaine, des solutions sans voiture sont à notre portée pour concilier bien-être individuel, harmonie sociale et lutte contre le réchauffement climatique. 
Paris nous en offre un timide aperçu ! Dans la capitale française, la moitié des ménages ne possèdent pas de voiture. Chacun ou presque peut en effet aller à son travail en métro ou en bus, voire en vélo, et la plupart des services et des loisirs sont partout accessibles à pied. Pour les sorties dominicales et les vacances, c'est le train ou la voiture de location.
En matière de relations interurbaines, la Suisse montre l'exemple. Dans ce pays, tous les villages, y compris les plus reculés, sont accessibles dans de bonnes conditions par les transports publics, train, tramway, bus, avec d'excellentes correspondances entre les uns et les autres.
Ainsi peut-on concevoir des sociétés modernes libérées de la pression automobile, où chacun peut combler ses besoins physiologiques, affectifs, éducatifs, culturels... avec un minimum de contraintes de transport et dans de bien meilleures conditions qu'aujourd'hui :
- des villes moyennement denses, organisées autour d'un ou plusieurs centres équipés en services et commerces aisément accessibles à pied,
- des réseaux efficaces de transports publics interurbains (trains et autocars).


Cités du futur, cités humaines
Nos médias se plaisent à nous montrer en Extrême-Orient et sur le Golfe des projets révolutionnaires de gratte-ciel végétalisés. Reste que ces immeubles de grande hauteur demeurent beaucoup plus énergivores et coûteux que des immeubles de petite taille, ne serait-ce qu'en raison des équipements supplémentaires qui leur sont indispensables : climatisation, sécurité incendie, batteries d'ascenseurs... Ils s'insèrent aussi dans des espaces immenses où l'emploi de l'automobile est recommandé.
En matière d'urbanisme écologique, pas besoin d'aller loin. Il suffit de considérer le centre de Paris, conçu il y a cent cinquante ans par le baron Haussmann et Napoléon III ! Avec un réseau de transports en commun diversifiés, de nombreux commerces et emplois de proximité et une grande mixité sociale, la ville haussmannienne offre un cadre de vie plutôt convivial sur un espace restreint. Le VIIe arrondissement, par exemple, avec ses esplanades et ses avenues, a un aspect très riant malgré une densité élevée de 15 000 habitants au km2.
Les inconditionnels de la chlorophylle peuvent quant à eux revisiter les cités-jardins, un modèle inventé en Angleterre il y a un siècle et théorisé par l'urbaniste Ebenezer Howard dans son essai : Les cités-jardins de demain (1902).
Il s'agit d'unités urbaines d'environ 30 000 habitants et un kilomètre de rayon, avec un habitat essentiellement pavillonnaire, un large éventail de services et d'emplois, une ceinture verte pour les loisirs et l'approvisionnement en produits frais.
Ces unités urbaines peuvent être dédiées à la marche. Elles sont par ailleurs reliées entre elles par des transports en site propre de façon à constituer des grappes urbaines (clusters) de plusieurs centaines de milliers d'habitants, avec une grande diversité d'emplois facilement accessibles en train ou en tram.
Les Anglais en ont construit quelques-unes dans le Grand Londres (Letchworth, Welwyn). Les cités-jardins ont aussi commencé de s'implanter sur le Continent avant d'être éradiquées par l'« american way of life » avec ses zones pavillonnaires organisées autour de l'automobile.
Une taxe bienvenue sur les énergies primaires
La fiscalité est l'outil le plus efficace contre le réchauffement climatique.
C'est elle qui permettra de réorienter chacun vers une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre et de toutes les consommations d'énergie, avec un espoir de stabiliser enfin le réchauffement climatique !
Pas la peine de subventions, de campagnes de presse et d'oukases !
La solution, encore jamais mise en œuvre, n'a rien à voir avec un impôt supplémentaire ! Elle consiste en une « taxe carbone » très élevée sur l'énergie, intégralement compensée par une allocation forfaitaire reversée par le fisc à chaque citoyen (le versement peut se faire tous les trimestres ou tous les ans, avec une péréquation selon l'âge).
La taxe s'applique à toutes les importations et productions d'énergies primaires : énergies fossiles, combustion de déchets organiques, électricité, qu'elles soient destinées aux entreprises ou aux particuliers, à la production d'énergie ou à la chimie. Son montant est proportionné à l'équivalent calorique des énergies considérées, exprimé en thermies.
Il s'ensuit un surcoût plus ou moins important des produits énergivores : le carburant auto et les voyages en avion aussi bien que les produits alimentaires liés à l'agriculture intensive de type industriel...
Mais dans le même temps, grâce à l'allocation forfaitaire, les citoyens retrouvent peu ou prou l'équivalent de ce surcoût dans leur porte-monnaie.
- soit ils continuent de consommer comme auparavant sans voir la différence en termes de satisfactions,
- soit ils réajustent leurs consommations en délaissant des biens énergivores devenus trop coûteux pour les satisfactions qu'ils apportent, au profit de bien moins énergivores et moins coûteux, avec au bilan une satisfaction globale accrue.
Il va sans dire qu'en consommateurs rationnels, avec, grâce à l'allocation forfaitaire, un pouvoir d'achat à peu près identique à celui de la période antérieure, les citoyens vont s'orienter vers la deuxième possibilité et réorienter leurs consommations vers moins de déplacements oiseux, moins de climatisation, davantage d'isolation, un logement plus proche du lieu de travail etc !
Au final, ils vont améliorer leur bien-être tout en réduisant leur « empreinte écologique », sans se torturer l'esprit ni se poser de cas de conscience, simplement en agissant dans le sens de leur intérêt personnel !
Pour l'État et la communauté nationale, l'opération sera tout autant fructueuse car elle se soldera par une baisse des importations d'énergies fossiles et une amélioration naturelle de la balance commerciale.
Ainsi la « taxe carbone » re-distributive agira-t-elle sans douleur sur la consommation et l'importation d'énergies fossiles, en engageant le pays dans un cercle vertueux qui concilie sobriété énergétique, bien-être et préservation de l'environnement.
Le kérosène au vrai prix
Rappelons que, dans l'aviation commerciale, le rétablissement de la vérité des coûts par la taxation du kérozène sera salutaire à plusieurs titres :
- voyages aériens plus rares mais voyages plus enrichissants,
- coup d'arrêt à la massification du tourisme et à ses effets nocifs sur les habitants locaux,
last but nos least, réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ambition collective et courage politique
Ces scénarios destinés à stopper le réchauffement climatique supposent que l'opinion publique et les dirigeants aient le courage de prévenir le danger avant qu'il ne se manifeste. Dans le passé, cela n'a jamais été le cas (souvenons-nous des années 1930). Pourrons-nous cette fois faire mentir l'Histoire et nous ressaisir avant qu'il ne soit trop tard ?

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