ça, c'est le sculpteur ; il s'appelle Auguste Dumont; l'auteur du dessin n'est autre que Auguste-Hyacinthe Debay (inconnu mais comme bien d'autres, injustement).
La chanson a été écrite en 1836 ; la sculpture faite à la même époque. Elle se trouve au sommet de la colonne de juillet sur la place de la Bastille.
La commande de la colonne vient du roi Louis-Philippe qui tient à commémorer les victimes des "trois glorieuses" journées de 1830 qui ont fait fuir Charles X. A la base se trouvent les caveaux où ont été placés les restes les victimes de ces trois journées (504 morts) puis par la suite celles de 1848 (200 morts).
La statue représente la liberté sous des traits masculins, histoire de ne pas confondre avec celle de 1789 (voir "La liberté guidant le peuple"). On le comprend.
Et la chanson alors ?
Si beaucoup de gens l'ont chantée, personne ne semble en connaître l'origine. Une personne l'a entendue de la bouche de son grand-père né en 1869. L'auteur .
LE GENIE DE LA BASTILLE
Sur la place de la Bastille
Au milieu de l’immensité
Y a un p’tit bonhomme qui brille
C’est l’génie d’la liberté
On dit parfois qu’il s’embête
Qu’il voudrait bien s’en aller
Ou bien piquer une tête
Mais il ne peut pas bouger
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Par les jours de canicule
Quand nous voyons qu’il fait chaud
Là-haut le soleil brûle
Sans qu’il puisse dire un seul mot
Il n’a pas de chapeau d’paille
Pour se préserver un peu
Il rôtit comme une volaille
Sous l’éclat du ciel en feu
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Le dimanche il voit la foule
Qui vient respirer l’grand air
Là-haut perché sur sa boule
Il voit passer les ch’mins d’fer
Tous les employés d’la gare
Se soucient bien peu de lui
Depuis l’temps qu’il leur fait signe
Le train part toujours sans lui
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Sur la place de la Bastille
Au milieu de l’immensité
Y a un p’tit bonhomme qui brille
C’est l’génie d’la liberté
On dit parfois qu’il s’embête
Qu’il voudrait bien s’en aller
Ou bien piquer une tête
Mais il ne peut pas bouger
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Par les jours de canicule
Quand nous voyons qu’il fait chaud
Là-haut le soleil brûle
Sans qu’il puisse dire un seul mot
Il n’a pas de chapeau d’paille
Pour se préserver un peu
Il rôtit comme une volaille
Sous l’éclat du ciel en feu
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Le dimanche il voit la foule
Qui vient respirer l’grand air
Là-haut perché sur sa boule
Il voit passer les ch’mins d’fer
Tous les employés d’la gare
Se soucient bien peu de lui
Depuis l’temps qu’il leur fait signe
Le train part toujours sans lui
Et tout ça, parce que
Il peut pas, il peut pas
Lâcher la colonne
Il peut pas, il peut pas
Sauter jusqu‘en bas
Pour l'air il vous faudra demander aux anciens de vous la chanter car il n'y en a pas trace sur le net.
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