Qui signifie "cri de ralliement", et plus précisément "armée + cri" ; à l'origine ça donne "« sluagh-ghairm » que certains traduisent par "cri de ralliement", qui est le cri de guerre d'un clan écossais. En clair sluargh = armée; ghairm = cri.
En français
balèze, non ?
balèze aussi, mais autrement !
En anglais
Et ça, c'est balèze aussi ?
Qu'on ne vienne pas nous dire après ça que la publicité n'a aucun effet !
En chinois
Il y avait aussi "les cent fleurs" (百花運動) de 1957, "le grand bond en avant" (大跃进) de 1958 à 1960. Bilan : des millions de morts !
D'autres encore du même tonneau : les "trois anti", les "cinq anti", "aider la Corée, résister à l 'Amérique", "récits d'amertume", "réforme de la pensée"...
Avouez que le chinois et l'anglais sont aussi lapidaires que le français est verbeux. A cet égard la traduction est impitoyable pour notre langue.
Rien à voir avec la guerre sinon celles du commerce et de la politique, bref la guerre des mots, qui parfois fait bien plus de mal que l'autre, et pendant bien plus de temps.
Certains ajoutent devise, apophtegme, formule, expression et publicité ; à tort sauf à la rigueur pour devise. Car, je vous le demande, qu'y a-t-il de commun entre cri de guerre et apophtegme des Pères du désert ?
(D'accord, c'est un peu facile, mais c'est vendredi saint, après tout !)
______________________________________________________* "je frémis à le raconter" (Enéide, II, 204), ndt.
Le passage entier est le suivant:
Ecce autem gemini a Tenedo tranquilla per alta
– horresco referens – immensis
orbibus angues
incumbunt pelago, pariterque ad litora tendunt
ce qui, traduit en nos langues, donne ceci:
Or voici que de
Ténédos, sur des
flots paisibles,
deux serpents aux orbes immenses, – ce récit me fait frémir –,
glissent sur la mer et, côte à côte, gagnent le rivage.
deux serpents aux orbes immenses, – ce récit me fait frémir –,
glissent sur la mer et, côte à côte, gagnent le rivage.
à laquelle je vous renvoie si vous voulez savoir ce qui cause le tourment du narrateur, et qui est le narrateur et à qui il raconte l'histoire qui le fait frémir.
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