C'est un mot d'une langue slave, tirée du turc, qui se prononce (mal) en français: "Tchetnik", qui signifie "membre d'une compagnie"; pour votre gouverne, une compagnie compte une centaine d'hommes environ ; en turc le mot signifie "bande" ou "gang" (les résistants sont toujours des terroriste).
Le mot vient du serbe; il désigne plusieurs réalités: les opposants aux ottomans (les turcs), les opposants actifs aux nazis puis à Tito, et enfin les activistes qui ont aidé à dépecer la Yougoslavie; du bon et du moins bon.
Les tchetnik ont été dirigés et animés par le général Draža Mihajlović, fidèle au roi de Yougoslavie, et soucieux de la vie des habitants de son pays (les allemands avaient pour politique de tuer 100 yougoslaves pour 1 allemand), ce qui n'était pas le cas de Tito. Mais il semble que les mains des tchetniks n'étaient pas non plus très propres.
A la fin de la guerre, Tito le fait arrêter pour collaboration avec les nazis, au même titre que les vrais collaborateurs, et le fait fusiller.
C'est le même : jeune puis en guerre.
La guerre, ça use son homme, faut-il encore le dire ?
Les Tchetniks ne sont pas les copains des Oustachis, mais ça vous l'aviez compris.
Le petit malin qui a tiré les marrons du feu, avec l'aide de Churchill et contre l'avis de de Gaulle, le voici, c'est un croato (par son père) -slovène (par sa mère) appelé Yossip Broz et surnommé Tito (allusion - paraît-il - à l'écrivain Titus Brezovacki ou aussi "toi-ça" en serbo-croate).
Tout ça n'a duré qu'un temps ; nous avons vu la suite.
A méditer !
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