mercredi 3 avril 2013

"Là où on brûle des livres...

Heine, deux fois...

Retour sur Heinrich Heine et la citation d'hier à propos des autodafe de livres.
H. Heine a vécu au XIXème siècle; sa citation reprise hier (allez ! à la demande générale je vous la traduis: "Ce n'est qu'un début: là où on brûle des livres, on finit par brûler des gens") avait trait aux bûchers érigés par les associations étudiantes prussiennes en 1848; il pensait en particulier au fâcheux précédent des originels et authentiques (autant au moins, sinon davantage que les tapis de selle du général Custer à Little Big Horn vendus par centaines dans un Lucky Luke que je vous laisse le plaisir de retrouver) "autodafe",ceux de la Reconquista espagnole.


Pour votre gouverne (et la mienne: je viens d’en apprendre un paquet), sachez que « autodafe » signifie « acte de foi » (acto da fe – actus fidei), acte de pénitence publique célébrée par l’inquisition espagnole ou portugaise pendant laquelle celle-ci prononçait ses jugements.
Depuis longtemps le mot est devenu synonyme d’exécution par le feu d’hérétiques (les relaps – ceux qui retombaient ou refusaient de se rétracter – étaient confiés au pouvoir civil qui pratiquait l’incinération in vivo, ce qui est un gros péché. Pour être juste, il faut dire que cela concernait 5 à 10% des cas jugés; les nazis ont fait pire, Staline aussi, et Pol Pot, et Saddam Hussein, et... et...

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