Heine, deux fois...
Retour sur Heinrich Heine et la citation d'hier à propos des
autodafe de livres.
H. Heine a vécu au XIXème siècle; sa citation reprise hier (allez ! à la
demande générale je vous la traduis: "Ce n'est qu'un début: là où on brûle
des livres, on finit par brûler des gens") avait trait aux bûchers érigés
par les associations étudiantes prussiennes en 1848; il pensait en particulier
au fâcheux précédent des originels et authentiques (autant au moins, sinon
davantage que les tapis de selle du général Custer à Little Big Horn vendus par
centaines dans un Lucky Luke que je vous laisse le plaisir de retrouver) "autodafe",ceux
de la Reconquista espagnole.
Pour votre gouverne (et la mienne: je viens d’en apprendre un paquet), sachez que « autodafe » signifie « acte de foi » (acto da fe – actus fidei), acte de pénitence publique célébrée par l’inquisition espagnole ou portugaise pendant laquelle celle-ci prononçait ses jugements.
Depuis longtemps le mot est devenu synonyme d’exécution par le feu
d’hérétiques (les relaps – ceux qui retombaient ou refusaient de se rétracter –
étaient confiés au pouvoir civil qui pratiquait l’incinération in vivo, ce qui est un gros péché. Pour être juste, il faut dire que cela concernait 5 à 10% des cas jugés; les nazis ont fait pire, Staline aussi, et Pol Pot, et Saddam Hussein, et... et...
Mes sources ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Autodaf%C3%A9
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire