samedi 17 janvier 2015

Autre chant clanique



Le chant des Poètes

En gravissant les pentes du Parnasse
D'un pas léger dans les sentiers montants,
Soyons joyeux et qu'au loin sur nos traces,
Il règne encor des rire et des chants.
Soyons joyeux et couronnons nos têtes,
Enivrons-nous des vastes horizons:

Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!

O vieil Homère, et toi, divin Virgile,
Et vous, « rêveurs d'hier et d'aujourd'hui »,
Vous ignorez dans votre coeur tranquille
Le terre à terre et son mortel ennui.
Venez à nous et que vos luths vous prêtent
Leurs purs accents et leurs plus doux frissons!

Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!

On dit qu'hélas! la vie est faite en prose
Et que nos chants seront des pleurs demain.
Mais à quoi bon déjà froisser la rose
Qui couvre encor l'épine du chemin!
Le grand soleil suit toujours les tempêtes,
Le monde est beau, si nous l'embellissons!

Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!



 

Et voici le chant clanique original


Debout sur la frontière Aux flancs des noirs coteaux
Voici, la troupe altière Qui veille sans repos
Devant la menace Le chasseur fait face
Et lutte et lutte un contre trois Et lutte un contre trois
Et la voix des chênes aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits
Dira tous leurs exploits.

On nous a dit: c'est votre vieille Ardenne
Qui vous appelle aux postes du danger
Vous défendrez la montagne et la plaine
Debout toujours et face à l'étranger
Sous le ciel clair et sous le ciel tragique
Fusil au poing, hardis, l'oeil aux aguets,
Nous défendrons le sol de la Belgique
En défendant le vieux sol Ardennais
Nous défendrons le sol de la Belgique
En défendant le vieux sol Ardennais.

Lorsqu'on déferle ensemble
Pareils aux sangliers
La biche écoute et tremble Dans l'ombre des halliers
C'est le chasseur qui passe Le long des verts buissons
Et qui remplit l'espace Du bruit de ses chansons
Lorsqu'on déferle ensemble Pareils aux sangliers
La biche écoute et tremble Dans l'ombre des halliers
Mais c'est dans la bataille Qu 'on lancera, vainqueurs,
La mort et la mitraille Sur les envahisseurs
Vaquez à vos besognes, paisibles villageois
C'est le chasseur qui cogne Et qui défend vos toits.

Debout sur la frontière
Aux flancs des noirs coteaux
Voici, la troupe altière Qui veille sans repos
Devant la menace Le chasseur fait face
Et lutte et lutte un contre trois Et lutte un contre trois
Et la voix des chênes aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits
Dira tous leurs exploits

Les yeux fixés sur des lointains de rêve
En écoutant le cor et le clairon
Nous évoquons lorsque le jour s'achève
Le souvenir des quatre fils Aymon
Nous évoquons des anciennes batailles
Qui ruisselaient, sanglantes, sous les cieux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux





Je sais, ça ne vaut pas les petits chanteurs à la croix de bois ni leurs copains de Vienne. Des soldats,  ça doit pouvoir tout faire, même chanter s'il le faut.

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