En hébreux lקהלת (lire de droite à gauche) - romanisé en Qohelet (ce qui signifie "celui qui s'adresse à la foule").
En grec εκκλεσιαστης ; en français Ecclésiaste (ce qui n'a rien de religieux, car à l'origine Ecclesia signifie "rassemblement", "assemblée").
Notez que la foule qui ne lui demande rien, s'en tape complètement et vaque à ses petites affaires, ce que le Qohelet sait fort bien, tout comme Diogène d'ailleurs et bien d'autres avant et après lui.
En voici le début; vous en trouverez la suite par le lien ci-dessous.
PAROLES de Qohèleth, fils de David, roi de Jérusalem.
Vanité des vanités disait Qohèleth.
Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l’homme retire-t-il
de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
Une génération s’en va, une génération s’en vient,
et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ;
il se hâte de retourner à sa place,
et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le sud, il tourne vers le nord ;
il tourne et il tourne,
et recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer,
et la mer n’est pas remplie ;
dans le sens où vont les fleuves,
les fleuves continuent de couler.
Tout discours est fatigant,
on ne peut jamais tout dire.
L’œil n’a jamais fini de voir,
ni l’oreille d’entendre.
Ce qui a existé, c’est cela qui existera ;
ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ;
rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise :
« Voilà enfin du nouveau ! »
– Non, cela existait déjà dans les siècles passés.
Mais, il ne reste pas de souvenir d’autrefois ;
de même, les événements futurs
ne laisseront pas de souvenir après eux.
Et si vous préférez l'écouter en vous occupant de vanités
héhéhé !
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