http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=293
Avec dans les rôles de:
le pharisien Simon : Ernest Renan
le Christ : Albert Duc-Quercy, journaliste socialiste;
la madeleine : Liane de Pougy, une demi-mondaine, de son vrai nom Anne-Marie Chassaigne;
et le chimiste Eugène Chevreul, Alexandre Dumas fils (auteur de La dame au camélia), Louis Reyer, le Dr Adrien Proust (père de Marcel, hygiéniste), Hippolyte Taine, Jean Béraud (l'auteur de la toile) et quelques autres en sus.
Alexandre Dumas fils
John Lemoine
publiciste, rédacteur au Journal des Débats
Adrien Achille Proust
hygiéniste, père de Marcel
Ernest Renan
Liane de Pougy
Jean-Jacques Weiss
professeur, homme de lettres
bonapartiste puis royaliste modéré
Hippolyte Taine
historien, scientiste et positiviste
a assisté à une expérience de vésication par Charcot (!!!)
Edmond Taigny
collectionneur d'art
arts décoratifs, extrême-orient
Eugène Chevreul
acides gras, saponification, créatine
acide margarique (stéarique + palmitique)
« Jésus, un homme incomparable »
Les années 1890 – « l’après-Jules Ferry » – voient se multiplier les dissonances au sein de la République. Les difficultés économiques liées à la crise de 1882 engendrent un climat social difficile, marqué par des grèves, notamment à Decazeville en 1886. La montée de l’antiparlementarisme et celle d’un nationalisme revanchard ont permis au général Boulanger de rassembler autour de son képi une coalition de mécontents dont les ressentiments, exploités par la droite antirépublicaine, perdurent au-delà de l’échec et de la fuite du général (1er avril 1889), tandis que se développe le socialisme. Le monde de la pensée n’est pas moins troublé, au centre duquel trône Ernest Renan, célèbre depuis la publication en 1863 de La Vie de Jésus – best-seller du siècle –, livre qui exprime la profonde humanité du Christ, « homme incomparable ». Penseur, philosophe, historien, mais aussi homme de pouvoir, Renan publie en 1891 L’Avenir de la science, sorte de testament du siècle qui s’achève. Il est alors plus que jamais le « pape » de la vie intellectuelle. En cette même année 1891, le pape Léon XIII publie l’encyclique Rerum novarum, qui dénonce les excès du capitalisme d’un côté, et le socialisme de l’autre.
Les années 1890 – « l’après-Jules Ferry » – voient se multiplier les dissonances au sein de la République. Les difficultés économiques liées à la crise de 1882 engendrent un climat social difficile, marqué par des grèves, notamment à Decazeville en 1886. La montée de l’antiparlementarisme et celle d’un nationalisme revanchard ont permis au général Boulanger de rassembler autour de son képi une coalition de mécontents dont les ressentiments, exploités par la droite antirépublicaine, perdurent au-delà de l’échec et de la fuite du général (1er avril 1889), tandis que se développe le socialisme. Le monde de la pensée n’est pas moins troublé, au centre duquel trône Ernest Renan, célèbre depuis la publication en 1863 de La Vie de Jésus – best-seller du siècle –, livre qui exprime la profonde humanité du Christ, « homme incomparable ». Penseur, philosophe, historien, mais aussi homme de pouvoir, Renan publie en 1891 L’Avenir de la science, sorte de testament du siècle qui s’achève. Il est alors plus que jamais le « pape » de la vie intellectuelle. En cette même année 1891, le pape Léon XIII publie l’encyclique Rerum novarum, qui dénonce les excès du capitalisme d’un côté, et le socialisme de l’autre.
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