Le dialogue entre Guillaume et Jorge de Burgos est subtil et profond, plus que ne peut en rendre compte un spectacle de (bon) divertissement, mais je crois bien que Jorge est le plus profond ou le plus perspicace des deux :
« Mais si un jour quelqu’un, agitant les paroles du Philosophe [Aristote]… amenait l’art du rire à une forme d’arme subtile, si la rhétorique de la conviction se voyait remplacée par la rhétorique de la dérision, si la topique de la patiente et salvatrice construction des images de la rédemption se voyait remplacée par la topique de l’impatiente démolition et du bouleversement de toutes les images les plus saintes et vulnérables – oh ce jour-là toi aussi et toute ta science, Guillaume, vous serez mis en déroute ! » (Le nom de la Rose, le livre, pas le film)
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