Tous les Turcs ne nient pas les génocides.
Le professeur Taner Akçam, d'origine turque, devenu allemand après son évasion de la prison centrale d'Ankara où il était détenu d'opinion (ce qui lui valait neuf ans de détention), et à ce titre parrainé par Amnesty International. Son délit : avoir créé un journal qui parle du traitement imposé aux Kurdes par le gouvernement turc.
Auparavant il avait déjà eu maille à partir avec la justice pour avoir protesté contre l'invasion de Chypre.
Diplomé de l'université d'Ankara, puis après sa fuite en Allemagne, de celle de Hanovre, il est aussi "visiting professor" de l'université du Minnesota et membre du Strassler Family Center for Holocaust and Genocide Studies.
Inutile d'ajouter qu'il est très mal vu en haut lieu pour ses attaques contre la "turquité" (turkishness).
Un de ses amis, le journaliste Hrant Dink, ayant été abattu en 2007, il a demandé protection, entre autres à Nicola Sarkozy.
Tous deux ont toujours insisté sur la nécessité de reconnaître les génocides des minorités chrétiennes (arméniens, assyriens et grecs pontiques) pour remettre l'histoire à plat. Ajoutons que le prix Nobel de littérature Oran Pamuk a soutenu la publication de son livre sur le génocide arménien.
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