jeudi 30 mai 2013

Nature morte - still lif - stil leven

En français c'est platement une nature "morte", en anglais et en néerlandais c'est une vie silencieuse, paisible.

En voici une qui m'a donné à réfléchir sur ce que peut signifier une "nature morte".
Elle est de Beert Osias (Osias, c'est le prénom).

Elle a pour titre : Nature morte avec fraises et cerises dans des bols chinois.



A première vue, rien de rare : des fruits rouges, des verres dont un particulièrement luxueux, un petit pain, au moins deux insectes sur une table (un peu malpropre si vous voulez mon avis).
C'est bien joli mais plutôt gratuit.

Un examen plus attentif (surtout du tableau lui-même) fait relever que les fruits ne sont pas tous de première fraîcheur ; le frigo du camion était sans doute en panne. Et le pain est-il encore frais ? On en douterait. A l'avant-plan de petites branches fanées et des fruits gâtés. L'apparence de fraîcheur n'était donc précisément qu'une apparence. La pourriture a déjà commencé, qui annonce la mort.

D'ailleurs une libellule au premier plan le confirme car à l'époque la piqûre de la libellule était réputée mortelle (bien que la libellule ne pique pas, mais LA SCIENCE ne nous l'avait pas encore révélé). Et d'ailleurs que font les insectes dans une nature "morte" ?
Enfin l'alcool dans deux des trois verres promet la décadence... et ses plaisirs.

Au moins trois couches d'explication pour une simple nature morte.
Vous en seriez-vous douté(e)s ?

Au fait, elle se trouve à Berlin à la Gemälde Galerie.

mardi 28 mai 2013

Nouvelle vague du cinéma français

Thomas me demande ce qu'est la nouvelle vague, sous-entendu "du cinéma français".
J'en ai bien une idée approximative mais dans un blog mieux vaut donner des informations aussi sûres que possible.

L'expression "nouvelle vague" m'est entrée dans les orteilles dans les années '60. J'ai appris qu'elle avait été lancée par François Giroud dans la revue L'Express du 03/10/1957, revue dont elle était co-fondatrice avec Jean-Jacques Servan-Schreiber.

Les noms les plus cités à l'époque étaient, dans le désordre, avec à chaque fois le titre d'un film relativement marquant

Godart (Jean-Luc) - Pierrot le fou

Truffaut (François) - Les 400 coups

Rivette (Jacques) - Le coup du berger (qui a lancé le mouvement), La petite noiseuse

Rohmer (Eric), - Ma nuit chez Maud

Varda (Agnès) - La pointe courte, Cléo de 5 à 7

Chabrol (Claude) - Que la bête meure, Le boucher

Certains ont une activité de critiques dans Les Cahiers du Cinéma, la revue d'André Bazin) et de metteurs en scène (c'est ainsi qu'on appelait à l'époque les réalisateurs).
Tout ce petit monde se réunit à la Cinémathèque, qu'avaient fondé Henri Langlois et Georges Franju (lui-même réalisateur, mais de l'ancienne vague) en 1935. (C'est un peu l'équivalent de notre Cinematek, à moins que ce soit peut-être l'inverse).

D'autres réalisateurs, qui ne sont pas eux-mêmes critiques de cinéma) sont repris dans ce courant, comme

  • Alain Resnais (L'année dernière à Marienbad, Hiroshima mon amour)
  • Jacques Demy, le mari d'Agnès Varda (Peau d'âne)
  • Jean Rouch (Chronique d'un été), qui a surtout fait des films ethnographiques
  • Chris Marker (Le fond de l'air est rouge)



Mais bon Dieu, pourquoi "NOUVELLE" vague ?
Deux raisons à mon avis:
La première
Le cinéma français ne s'était pas renouvelé depuis l'avant-guerre (celle de 40-45) ; les vedettes de l'époque s'appelaient Fernandel, Pierre Larquey, Pierre Fresnay, Lana Turner, ...
A la libération, les Américains ont amené leur cinéma avec leurs armées, ainsi que bien d'autres choses.
D'où un choc qui a donné naissance à cette nouvelle vague, très critique vis-à-vis de l'ancien monde.

La seconde
Ces jeunes réalisateurs se considèrent comme des auteurs dont l'oeuvre est cohérente. Ils ont des idées neuves en matière d'écriture, de réalisation et de production, et s'écartent en particulier des scénarios littéraires et d'une manière de jouer reprise du théâtre.

Pour en savoir davantage, jetez un coup d'oeil sur le site suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/nouvellevague.htm




Neuer Deutscher Film

et Margarethe von Trotta
qui vient de réaliser le film "Hannah Arendt", après en avoir réalisé entre autres deux autres sur des "femmes qui pensent" : Rosa Luxemburg et Hildegarde von Bingen, dont voici les portraits.




Début de vie à Berlin en 1942 comme "apatride", fille d'une mère sans mari (le géniteur est le peintre Roloff), mais appartenant à la noblesse.
Déménagement pour Bad-Godesberg puis Düsseldorf où elle fait ses études.
Puis vient la période parisienne où elle découvre l'étendue des horreurs qu'ont faites les nazis et donc l'Allemagne.
Cours d'art dramatique à Paris, puis carrière d'actrice, déjà avec le projet plus ou moins conscient de devenir réalisatrice.
Puis elle rejoint le mouvement des jeunes réalisateurs allemands dont son second mari Volker Schlöndorff fait partie et se lance elle-même dans la réalisation.
Parmi ses films: Rosenstrasse, Rosa Luxemburg, L'honneur perdu de Katharina Blum, Les années de plomb (sur les soeurs Ensslin), Le coup de grâce.
On l'a considérée comme féministe ("en 1968 les garçons prenaient la parole pendant que les filles faisaient les sandwichs") ou aussi comme une réalisatrice qui fait des films "de femmes", ce qu'elle rejette tout à fait bien qu'elle n'ait tourné aucun film sur un homme.

PS Une des soeurs Ensslin, Gudrun, a fait partie de la fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion) qui a assassiné plusieurs personnalités allemandes au cours des années '70 et '80; elle a été trouvée morte à la prison de Stammheim en 1977.

lundi 27 mai 2013

Réponse

L'auteur des deux tableaux en question est le premier des peintres romantiques allemands, du moins d'après mes sources.
Son nom ? Caspar Adam Friedreich, né en 1774 et mort en 1840.
Voyez comment il se fait représenter.


Plus romantique on meurt.

Je me demande quelle impression ses peintures vous feront (voir Google - Images - Caspar Adam Friedreich).
A 14 ans j'aurais trouvé ses peintures merveilleuses; maintenant je le trouve angoissant et neurasthénique.

Margarethe von Trotta qui le compte parmi ses peintres favoris, me l'a fait redécouvrir, car je l'avais découvert au hasard de mes pérégrinations (sur internet, c'est moins fatigant que la marche) par la peinture "Homme contemplant la mer de glaces", que vous pouvez admirer ci-dessous.

Les deux peintures qui vous ont été montrées dans le blog précédent sont celles qui semblent avoir sa faveur.
La première: "Un moine contemplant la mer".
La seconde, j'ai oublié, sauf que la dame est dans un intérieur fermé, à l'opposé de tous les paysages ouverts dont Friedreich est familier et qu'elle contemple un monde ouvert.

Ceci dit, je vous conseille le détour par Mme Margarethe von Trotta; c'est une réalisatrice allemande, qui appartient au nouveau cinéma allemand ("Junger / Neuer Deutscher Film"), avec Werner Herzog, Rainer Werner Fassbinder, Wim Wenders, Volker Schlöndorff, Alexander Kluge et Werner Schroeter (je ne connais rien des deux derniers).
Son dernier film a été consacré à Hanna Arendt. Il vient de sortir. Nous ne l'avons pas encore vu mais ce n'est pas l'envie qui manque.
Prochain article sur Margarethe von Trotta.

PS Mon épouse favorite qui est aussi ma seule épouse pour la même raison, est en train de lire un livre de Pierre Assouline sur Job. Le sujet n'est pas près d'être épuisé.

samedi 25 mai 2013

Cinéma

Devinez - sans tricher - qui est l'auteur des deux tableaux ci-après.




J'ai de bonnes raisons de penser que vous n'y arriverez pas sans moyens déshonnêtes.
Réponses sous peu.

lundi 20 mai 2013

Encore ?

Bon ! C'est bien parce que c'est vous !

Un proverbe hébreux :

Apprendre c'est :
     
       Garder le silence
               Ecouter
                        Retenir
                              Pratiquer
                                     Enseigner

Gustave Le Bon

Que je vous propose, surtout pour une citation que j'aime beaucoup. Il en a deux; devinez laquelle a ma préférence.

Intro
« L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules. (…) Aujourd'hui ce ne sont les traditions politiques, les tendances individuelles des souverains, leurs rivalités qui comptent le plus, mais, au contraire, la voix des foules qui est devenue prépondérante. » (Psychologie des foules)

Une photo en intro bis

Belle tête, non ?

Gustave Le Bon a vécu de 1841 à 1931. Il était médecin, psychologue social, anthropologue (et polygraphe, ce qui n'est pas une profession mais c'est dans wikipedia, donc c'est sûrement bon à dire; en français, polygraphe signifie "qui écrit beaucoup" et souvent trop).
Son bouquin le plus connu : "Psychologie des foules". Un best-seller qui est encore réédité (et  peut-être même lu !) aujourd'hui. Je viens d'en acheter un exemplaire que je n'ai pas (encore) lu mais vous le trouverez aussi sur la toile.
Il a commencé avec des théories raciales qui établissent une hiérarchie entre les stades de développement des races, mais non entre les races elles-mêmes ; c'était de son temps ; aujourd'hui il aurait de gros ennuis avec MRAX, ligue des droits de l'homme, qui sont de notre temps.
Autres temps, autres moeurs. Vérité en-deça, mensonge au-delà !
Il était d'accord avec Darwin, mais en pétard avec Durkheim, le sociologue, pour qui Le Bon manquait de rigueur, et le comte Joseph-Arthur de Gobineau, le père des théories racistes d'aujourd'hui, du moins dans le blabla des médias (mais la réalité est plus complexe).
Vers 1924  le bon Gustave a insisté sur les dangers du mythe de la race aryenne et mis en garde contre les visées du national-socialisme , ce qui s'appelle avoir le nez creux.
A part ça anticlérical, c'est de son temps et anticolonisation, ce qui est plutôt du nôtre, à moins que ça ne soit le contraire. Qui sait ?

En clôture cette citation :
"Beaucoup d'humains sont doués de raison; très peu, de bon sens"

mardi 14 mai 2013

Grèce suite

Marie-Claude demande des éclaircissements sur l'histoire de la Grèce.
Qui n'a guère connu de stabilité depuis son indépendance en 1830.

D'après ce que j'entends, deux familles et leur clientèle se partagent le pouvoir depuis très longtemps : les Papandréou à gauche et les Caramanlis à droite. Il y aurait aussi Konstantin Mitsotakis comme troisième tendance, qui a quitté la gauche pour se rapprocher de la droite.
Tous ont été précédés par Elefteros Venizelos, le grand homme de la Grèce avant 1940. Venizelos (notez qu'il est l'oncle de Konstantin Mitsotakis) a passé le pouvoir au vieux Georges Papandréou dont le fils Andréas, créateur du PASOK, a émergé après la chute des colonels en 1974. Quant à Mitsotakis il n'a pas fait clan, ou pas encore.
Les monarques ne semblent pas avoir joué de vrai rôle durable dans cette histoire; en général, ils semblaient plutôt proches de l'armée qui les soutenait, ce qui leur a coûté leur trône à la chute des colonels. Provisoirement ou définitivement ? Comment savoir dans une histoire où il y a eu tant de définitifs temporaires ?


La pauvre Grèce a, semble-t-il, toujours frôlé la banqueroute. Normal ! Elle n'a jamais eu de Congo. Il faut dire aussi qu'il n'est certainement pas facile de diriger un pays aussi morcelé (le continent, la presqu'île du Péloponèse, une poussière d'îles éparpillées et plus ou moins étendues, dont la Crête et, jusqu'il y a peu, Chypre), et entouré de voisins plus ou moins menaçants, dont la Turquie.
Faire campagne dans un pays pareil n'est certainement pas une sinécure.
Enfin l'histoire récente a été très dure: après la guerre de 40-45, nouvelle guerre, civile cette fois, d'environ cinq ans, qui a laissé des traces dans les esprits. Jamais il n'y a eu de réconciliation nationale entre les descendants des communistes et les autres. Ce qui explique entre autres l'épisode tragique des colonels (au risque de me répéter : voir le film "Z" de Costa-Gavras)

Il paraît aussi que la structure sociale de base y est la famille; le reste compte beaucoup moins. Enfin j'ai lu sous la plume d'un correspondant grec que l'orthodoxie ne pousserait pas beaucoup à l'engagement dans le monde, ce qui ferait que les Grecs seraient moins portés à s'occuper de la chose publique (en latin: chose publique se traduit par "res publica", d'où le mot république).

vendredi 10 mai 2013

Grèce, Kapodistrias, Angelopoulos, Costa-Gavras, Metaxas, Churchill

La Grèce est indépendante depuis 1830, comme la Belgique.
A la différence des Belges, les Grecs ont dû se battre contre l'empire ottoman pendant des années (de 1821 à 1830).
Tout le monde s'en mêle : les Russes because l'orthodoxie, les Anglais because Lord Byron,  les Français because Chateaubriand, mais du bout des doigts, because Metternich, l'autrichien qui préférait le statu quo.

Les Grecs de la diaspora viennent donc prêter main-forte à leurs compatriotes 
La Sublime Porte (= les Turcs) ont fait appel aux Egyptiens de Méhémet Ali, leur vassal, histoire de rappeler aux Grecs qui est le plus fort.
Là-dessus les Britanniques s'engagent, pas pour les Grecs mais pour éviter que les Russes n'en retirent tout le mérite, avec les Français et les Russes quand même.

Le premier gouverneur de la Grèce indépendante s'appelle Ioannis Kapodistrias, homme remarquable qui n'a jamais voulu percevoir de salaire, tant la situation de son pays lui apparaissait misérable ; en outre il a laissé sa fortune à l'état grec. Chapeau bas !
Si son histoire vous intrigue, jetez un coup d'oeil sur le site: 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kapodistrias.
Photo !
Ceci dit, il s'est fait assassiner (sur les marches d'une église ! o scandale !) par les fils d'un chef de clan qu'il avait fait emprisonner.

Voilà la tête du chef de clan (en turc: bey, en français: capétan); il porte le nom bien de chez nous de Petros Mavromichalis.

Avouez: ça en jette, non ?

Puis monarchie et république se succèdent suivant les mouvements d'opinion et révolutions de palais. Les militaires m'ont toujours paru faire copain copain avec la monarchie (dernier exemple: le régime des colonels dont la chute en 1974 a coûté sa place au roi de l'époque, mais j'anticipe; à l'occasion voyez "Z" de Costa-Gavras).

Bien plus tard Mussolini lance aux Grecs un ultimatum calculé pour être inacceptable, que le dictateur Metaxas rejette; guerre italo-grecque où les troupes de Mussolini prennent deux dégelées mémorables face au général Papagos. Là-dessus Hitler prend les choses en main, envoie en Grèce des troupes prévues pour envahir la Russie ; résultat: deux mois de retard pour l'opération Barbarossa (les militaires aiment donner des noms à leurs campagnes), d'où Stalingrad et la défaite allemande. Merci les Grecs.
Après la guerre de 1940-45, cinq ans de guerre civile contre les communistes, écrasés grâce à Churchill.

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Pour deux raisons.

  • La première : toute l'Europe a été balayée par un souffle de révolution dès 1815; en 1830, nous n'étions pas tout seuls ; la France a remercié Charles X et la Pologne a tenté de se libérer de la Russie, sans succès (mais c'est grâce à elle que nous sommes devenus indépendants) et surtout en 1848, année qui a été appelée "printemps des peuples" (on a remis ça avec le "printemps arabe", mais c'est un flop de journalistes).
  • La deuxième: si vous voulez voir le film de Théo Angelopoulos "Le voyage des comédiens", il vaut mieux en connaître un minimum sur l'histoire grecque récente. Le film est remarquable.


mardi 7 mai 2013

Ki cé, suite

Résultats:
- Anne-Marie a gagné sans tricher ; témoin : Elodie.
- Thomas n'a pas gagné, sans tricher ; témoin : Daï-Linh
- Cécile n'a pas triché non plus, et n'a pas gagné ; présente mais endormie : Mayilo.

Et l'auteur alors ?
C'est un juif lituanien ; il y en avait beaucoup en Lituanie, au point que Vilna - l'actuelle Vilnius - était appelée la seconde Jérusalem.
Pauvre, d'une famille pauvre, comme beaucoup de juifs d'Europe centrale.
Il est parti à temps pour la France, à Paris, puis sur les instances de son marchand (un polonais catholique antisémite, flanqué d'une épouse plus rabique encore), à Cagnes-sur-mer. N'a jamais cherché à exposer ses oeuvres, au contraire ("Au secours ! On veut exposer mes oeuvres !"), n'a pas fait du plat à la critique, qui l'ignorait superbement, jusqu'à ce qu'un collectionneur achète un très grand nombre de ses oeuvres. Un artiste, un vrai !
Son nom : Chaïm Soutine.

lundi 6 mai 2013

ki cé

Une image,
Prière de ne pas tricher ! Mieux vaut regarder puis seulement ensuite consulter les connaisseurs !



Une autre


  Une dernière pour la nuit,


Il paraît qu'il peignait très lentement et qu'il avait horreur qu'on le regarde peindre, au point de lacérer ses toiles ou de les presser contre lui, quitte à être barbouillé de peinture.

Son portrait ?

Avouez-le  : vous n'êtes pas volés  !

Réponse

L'auteur de ces dessins, faussement simplets, est Keith Haring (04/05/1958 - 16/02/1990).
Peintre, dessinateur, sculpteur et activiste (act up).

Mort trop jeune, du SIDA bien sûr, après avoir fait ces petits dessins comme des tags sur les façades; si simples qu'ils ont eu immédiatement un énorme succès, dont l'auteur n'a pas profité, ou si peu.
Incroyable ce que ce garçon a pu créer et inventer en si peu de temps ! Et on dit que les artistes sont des glandeurs !
Allez encore une pour finir : le bébé rayonnant, offert à St Eustache à Paris par la Spirit Foundation.


Pour en savoir davantage:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Haring

dimanche 5 mai 2013

Karol Beffa

Janais entendu parler ? Moi non plus, jusqu'à ce soir !
Une photo en introduction

Beau garçon, non ?
Et intelligent avec ça ! Une toute grosse tête ! Né en 1973, papa mathématicien et maman linguiste; le petit est compositeur et musicien,
mais aussi
 À 14 ans, en 1988, il entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSM), où il décroche de nombreuses distinctions, dont 8 premier prix : harmonie, contrepoint, fugue, musique du XXème siècle, orchestration, analyse, accompagnement vocal, improvisation au piano.

Il mène en parallèle une carrière intellectuelle qui l'amène à obtenir un nombre impressionnant de diplômes  :
  • licence en histoire
  • licence en philosophie
  • maîtrise d'anglais
  • Master of Philosophy del’université de Cambridge
  • diplôme del’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE)
  • reçu premier à l’Ecole normale supérieure (ENS)
  • agrégation d'éducation musicale (reçu premier)
  • doctorat en musicologie du XXème siècle à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) (2003). Sujet de thèse : Les études pour piano de Györgi Ligeti : imagination sonore et théâtralisation."


Enseigne au collège de France à la chaire de création artistique où il est le plus jeune enseignant depuis la création de la chaire (excusez du peu !)

Pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karol_Beffa

Pour connaître un peu son monde, un entretien à l'adresse suivante:
http://www.pianobleu.com/karol_beffa.html

Pour l'écouter, allez sur le site de France-Culture, à l'émission "L'éloge du savoir": 9 heures d'émission de grande qualité, gratos ! D'accord ce n'est pas du piratage, donc c'est moins intéressant mais quand même !
Si vous ramez, faites-moi signe, je les ai enregistrées.
Et si vous voulez partager, ne vous gênez pas ; c'est fait pour ça !

samedi 4 mai 2013

Qui c'est qui a dessiné ces planches ?







Un indice : l'auteur(e) est mort(e) à 31 ans, du SIDA (je parie que vous ne vous en seriez pas douté).
Cé ki ?