Comme l'attestent la multiplication spectaculaire des programmes
interactifs ou le recours systématique aux micro-trottoirs, l'idée
dominante aujourd'hui dans les grands médias est que chacun sait
immédiatement ce qu'il pense, et veut, sans délai, pouvoir le dire. Avec
Répliques, où deux invités confrontent leurs
points de vue sur les grandes – ou petites – questions auxquelles par
profession, par curiosité ou par engagement, ils ont été conduits à
réfléchir, Alain Finkielkraut fait l'hypothèse inverse : pour saisir les
enjeux, pour savoir quoi penser, pour se faire une opinion personnelle,
on a besoin d'être éclairé par d'autres et d'écouter silencieusement
des conversations qui prennent leur temps et qui problématisent le
monde. Qui l'humanisent aussi, car un monde où il n'y aurait que des
bouches pour s'exprimer et plus d'oreilles pour entendre, serait en
apparence parfaitement démocratique, mais cesserait, en réalité, d'être
tout à fait humain.
LE GENERIQUE : "variations Goldberg 1 à 4" de Jean-Sebastien Bach par Glenn Gould.
jeudi 31 décembre 2015
Concordance des temps - Données du site de Fr-Culture
Le samedi de 10h à 11h Durée moyenne : 58 minutes
Offrir sur l'actualité l'éclairage des précédents historiques, débusquer dans le passé des similitudes avec nos conjonctures contemporaines, rappeler des épisodes et des mutations qui trouvent, par les temps qui courent, des résonances inattendues, replacer dans la longue durée les événements, les émotions et les débats du présent, avec l'ambition d'aider ainsi à mieux les interpréter, c'est pour cela que Jean-Noël Jeanneney invite à son micro les spécialistes qui ont le goût de ces rapprochements et le talent de les faire servir à la réflexion civique.
Des archives sonores, quand elles existent, aident à restituer la couleur des périodes évoquées.
La musique de notre générique est extraite de « MGV » ou « Musique à grande vitesse » de Michael Nyman, album enregistré à Henry Wood Hall, en Grande Bretagne, (Argo, 1993, réf. 443382-2 CD). Quant aux archives insérées dans ce même générique, il s'agit, dans l'ordre, de l’extrait d’un billet de Tommy Franklin diffusé le 3 août 1962 sur Inter-Actualités, puis d’un extrait du discours du général de Gaulle prononcé à Epinal le 29 septembre 1946, enfin d'une archive radiophonique de Marguerite Yourcenar.
http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-12-13
vendredi 25 décembre 2015
D'où vient le personnage de Jorge du "Nom de la Rose"
Quelques années plus tôt, en 1867, le Don Carlos de Verdi, d'après Friedrich von Schiller, avait diffusé dans le public une image à la fois négative et emblématique avec le personnage du « Grande Inquisitore, cieco e nonagenario » (le « Grand Inquisiteur, aveugle et nonagénaire »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition
https://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition
jeudi 10 décembre 2015
Universités - Repères LC 20151210
REPÈRES
DIX SIÈCLES D’UNIVERSITÉS
XIIe siècle : généralisation du terme « université » en Occident pour désigner le regroupement des étudiants d’une ville (Universitas magistrorum et scholarium), héritière des Académies de l’Antiquité.
1158 : université de Bologne, Alma Mater Studiorum.
1250 : université d’Oxford.
1253 : la Sorbonne.
1284 : Cambridge. Son petit retard sur sa voisine anglaise Oxford explique la rivalité qui les oppose depuis. 1289 : la bulle Quia Sapientia du pape Nicolas IV rassemble les écoles de médecine, de droit et arts libéraux de Montpellier, créant son université, dont les diplômes sont valables dans toute la chrétienté.
1592 : Trinity College de Dublin.
1701 : Yale. Quatre autres américaines, plus tardives, sont présentées dans l’ouvrage (Princeton, Stanford et Chicago).
XVIIIe et XIXe siècles : la diffusion de l’esprit des Lumières et l’intérêt pour les technologies suscitent en France la création des grandes écoles (Polytechnique en 1794, ENS en 1826).
1973 : université du Qatar. Dans son campus ultramoderne, les hommes et les femmes demeurent aujourd’hui encore séparés.
XIIe siècle : généralisation du terme « université » en Occident pour désigner le regroupement des étudiants d’une ville (Universitas magistrorum et scholarium), héritière des Académies de l’Antiquité.
1158 : université de Bologne, Alma Mater Studiorum.
1250 : université d’Oxford.
1253 : la Sorbonne.
1284 : Cambridge. Son petit retard sur sa voisine anglaise Oxford explique la rivalité qui les oppose depuis. 1289 : la bulle Quia Sapientia du pape Nicolas IV rassemble les écoles de médecine, de droit et arts libéraux de Montpellier, créant son université, dont les diplômes sont valables dans toute la chrétienté.
1592 : Trinity College de Dublin.
1701 : Yale. Quatre autres américaines, plus tardives, sont présentées dans l’ouvrage (Princeton, Stanford et Chicago).
XVIIIe et XIXe siècles : la diffusion de l’esprit des Lumières et l’intérêt pour les technologies suscitent en France la création des grandes écoles (Polytechnique en 1794, ENS en 1826).
1973 : université du Qatar. Dans son campus ultramoderne, les hommes et les femmes demeurent aujourd’hui encore séparés.
mercredi 9 décembre 2015
Mikio Naruse - Repères dans LC 20151209
MIKIO NARUSE, LE FAISEUR DE NUAGES
1905. Naissance à Tokyo dans une famille modeste.
1920. Il entre à la Shochiku, le studio où a également commencé Ozu en 1927.
1930. Il ommence sa carrière de réalisateur avec Un couple de Chanbara.
1934. Il quitte après 24 films la Shochiku, où son travail n’est pas reconnu.
1935. Il intègre la PCL, future Toho, où il réalisera le plus gros de son oeuvre. Il reçoit cette année-là le prix du Kinema Junpo pour Ma femme, sois comme une rose.
1941. Hideko receveuse d’autobus, premier film avec Hideko Takamine.
1951. Le Repas.
1954. Le Grondement de la montagne.
1955. Nuages flottants.
1967. Nuages épars, son dernier film.
1969. Décès.
1905. Naissance à Tokyo dans une famille modeste.
1920. Il entre à la Shochiku, le studio où a également commencé Ozu en 1927.
1930. Il ommence sa carrière de réalisateur avec Un couple de Chanbara.
1934. Il quitte après 24 films la Shochiku, où son travail n’est pas reconnu.
1935. Il intègre la PCL, future Toho, où il réalisera le plus gros de son oeuvre. Il reçoit cette année-là le prix du Kinema Junpo pour Ma femme, sois comme une rose.
1941. Hideko receveuse d’autobus, premier film avec Hideko Takamine.
1951. Le Repas.
1954. Le Grondement de la montagne.
1955. Nuages flottants.
1967. Nuages épars, son dernier film.
1969. Décès.
jeudi 3 décembre 2015
Jules Renard
« La modestie va bien aux grands hommes. C'est de n'être rien et d'être quand même modeste qui est difficile. »
https://fr-fr.facebook.com/gala.fr/posts/10152277992344537
de La Rochefoucault.
" Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face."
" Sa supériorité est un exil."
« La modestie va bien aux grands hommes. C'est de n'être rien et d'être quand même modeste qui est difficile. »
https://fr-fr.facebook.com/gala.fr/posts/10152277992344537
de La Rochefoucault.
" Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face."
" Sa supériorité est un exil."
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